Bien-être animal : vers un permis d’adoption pour protéger nos animaux de compagnie
En France, une personne sur deux vit avec un animal de compagnie. Qu’il s’agisse d’un chien, d’un chat, d’un hamster, d’une tortue ou même d’un oiseau, le gouvernement pense à créer un permis de détention d’animal afin de lutter contre la maltraitance et contre les abandons. C’est la proposition de plusieurs députées qui souhaitent déposer une loi pour le bien-être animal.
Un permis qui pourra être retiré
Laetitia Romeiro-Dias, une députée LREM, vient de proposer une nouvelle loi qui permettrait de protéger les animaux. En effet, cette proposition de loi inclut l’attribution d’un permis de détention d’animaux qui pourra être retiré en cas de maltraitance ou d’abandon. Ainsi une personne qui aura maltraité un animal ne pourra plus en acheter un autre.
Les détails de ce nouveau dispositif sont encore à l’étude mais l’idée est claire et elle séduit tous les défenseurs de la cause animale. Mais au-delà de la sanction, ce permis aura surtout un rôle pédagogique.
En effet, grâce à lui tous les futurs propriétaires d’animaux pourront se rendre compte que l’adoption d’un animal n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’une grande responsabilité qui implique un budget conséquent et des démarches comme la souscription d’une assurance animaux . N’oublions pas que les animaux ne sont pas des peluches mais des êtres bien vivants.
Une loi qui prévoit différentes sanctions
Le texte qui accompagne cette nouvelle proposition de loi propose d’appliquer également des sanctions en cas de maltraitance ou d’abandon. Tout simplement car il n’est plus possible de continuer ainsi à voir chaque année des milliers de personnes abandonner leurs animaux de compagnie.
En sanctionnant, il est fort probable que beaucoup de futurs propriétaires irresponsables renoncent à leur projet «fragile» d’adoption. L’objectif étant que seules les personnes souhaitant réellement s’engager dans l’adoption responsable d’un animal puissent adopter. De plus, en cas de sévices graves les peines imposées pourront aller jusqu’à 4 ans de prison.
Le président de la SPA a déclaré que ses nouvelles mesures allaient dans le bon sens mais qu’elles n’étaient pas suffisantes. En effet, Jacques-Charles Fombonne pense que l’arrêt de la commercialisation des animaux sur Internet et dans les animaleries ainsi que l’utilisation des animaux dans les loisirs sont des questions plus urgentes.
En conclusion, le chemin est encore long vers une protection totale des animaux mais ces premiers pas effectués par les autorités sont une bonne chose pour le bien-être animal.